L’institut Thomas More publie une analyse comparative de 14 pays européens sur le gaz de schiste en Europe. Cette étude vise à une meilleure compréhension de la révolution énergétique en marche, résultat de consommations à la hausse, de coûts croissants, de tensions géopolitiques liées à l’énergie et d’une course mondiale engagée pour la maîtrise technologique.
Aujourd’hui, si plus de la moitié des réserves de gaz naturel conventionnel se répartissent entre quelques pays majeurs, le gaz non-conventionnel va rebattre les cartes. Bien que la France dispose de ressources techniquement récupérables estimées conséquentes, Chine, Pologne et États-Unis (passés d’une production de 55 G.m3 – milliards de mètres cubes – en 2008 à 260 G.m3 en 2012) apparaissent comme des meneurs de file. L’Energy Information Administration (EIA) annonce que l’Europe disposerait de quelques 18 000 G.m3 de gaz de schiste techniquement récupérables dans son sous-sol (cf. graphiques ci-dessous pour davantage de détails).
Quelle est donc la situation européenne? D’un côté, les autorités françaises envoient des signaux contradictoires tout en maintenant une opposition de principe; d’autre part, la Pologne s’engage avec prudence mais détermination sur la voie de l’exploration et de l’exploitation d’une ressource potentiellement riche d’avenir. Fin novembre 2012, le Parlement européen a, de son côté, rejeté un amendement proposant d’interdire la fracturation hydraulique dans l’Union européenne.
Voici un extrait de l’étude, à commencer par un état d’avancement de la législation :
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Ressources: Institut Thomas More