Le conseil européen de l’académie des sciences (EASAC), constitué des académies des sciences des 28 Etats membres de l’Union européenne, a publié le 13 novembre 2014 une étude (disponible en anglais) relative à l’exploitation du gaz de schiste en Europe, qui conclue que « bien qu’il n’existe pas de raison scientifique d’interdire son extraction, le gaz de schiste ne résoudra pas les problèmes de sécurité d’approvisionnement énergétique en Europe ». Le potentiel d’extraction de gaz de schiste demeure en effet « incertain », à cause des limites des données géopolitiques permettant d’évaluer l’accessibilité des réserves ; de plus, la situation géologique serait « plus compliquée » en Europe qu’aux Etats-Unis. L’EASAC estime toutefois que le gaz de schiste pourrait apporter une « contribution non négligeable à la sécurité énergétique » en remplaçant une partie des importations russes. Enfin, il recommande de faire preuve de transparence quant aux additifs utilisés lors de la fracturation et quant aux « résultats des analyses menées pour détecter tout contamination de l’eau ou fuite de gaz avant, pendant et après l’extraction »
[gview file= »http://www.easac.eu/fileadmin/Reports/EASAC_ExecSummary___Statement_ShaleGas_Extraction_combined.pdf »]