Dans le cadre de son cycle de conférence « les Lundis de l’IHEDN », l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale recevait M. Soutou, membre de l’Insitut de France, le 14 Mai à 18h30 pour une conférence sur le thème Actualité du concert européen.


Créé par la loi du 25 octobre 1795 sur l’organisation de l’instruction publique, l’Institut de France est placé depuis le 1er janvier 2006 sous la responsabilité du chancelier Gabriel de Broglie.

Il est le regroupement de cinq académies :

  • l’Académie française, (fondée en 1635)
  • l’Académie des inscriptions et belles-lettres, (fondée en 1663)
  • l’Académie des sciences, (fondée en 1666)
  • l’Académie des beaux-arts, (créée en 1816 par la réunion de l’Académie de peinture et de sculpture, fondée en 1648, de l’Académie de musique, fondée en 1669 et de l’Académie d’architecture, fondée en 1671)
  • l’Académie des sciences morales et politiques, (fondée en 1795, supprimée en 1803 et rétablie en 1832)

Dans une approche pluridisciplinaire de la connaissance, l’ « Institut national des sciences et des arts » était initialement destiné :

  • à perfectionner les sciences et les arts par des recherches non interrompues, par la publication des découvertes, par la correspondance avec les sociétés savantes et étrangères ;
  • à suivre les travaux scientifiques et littéraires ayant pour objet l’utilité générale.

Il était également prévu que l’Institut national des sciences et des arts distribuât chaque année des prix et des récompenses « aux inventions et découvertes utiles, aux succès distingués dans les arts, aux belles actions et à la pratique des vertus domestiques et sociales ».

Aujourd’hui, parallèlement à ces missions génitrices, l’Institut de France gère le millier de dons, legs et fondations dont il est dépositaire.

L’Institut est une chose qui est propre à la France. Plusieurs pays ont des académies qui peuvent rivaliser avec les nôtres pour l’illustration des personnes qui les composent et l’importance de leurs travaux. La France, seule, a un Institut où tous les efforts de l’esprit humain sont comme liés en un faisceau, où le poète, le philosophe, l’historien, le critique, le mathématicien, le physicien, l’astronome, le naturaliste, l’économiste, le juriste, le sculpteur, le peintre, le musicien peuvent s’appeler confrères.

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