Début avril, l’artiste polonais Jarek Wojcik organisait son second vernissage à Hong Kong sur le thème « Museum Series ».
Né en Pologne, où il étudie l’histoire de l’Art et la Peinture, Jarek Wojcik est diplômé de l’Université de Poznań avec une spécialisation en Art mural Médiéval. Avec sa famille, il déménage en 1985 à Melbourne, en Australie. En 1992, il créé son « minus art studio » qui se spécialise dans tous les aspects de la peinture murale et trompe-l’œil. A ce jour, Jarek a exposé ses œuvres dans toute l’Australie (Canberra, Sydney, Adelaïde et Melbourne) depuis 1997, mais aussi en 2007 à Paris, en 2008 en Pologne.
Finaliste au Prix John Leslie Art en 2004, il est plus récemment finaliste de la 5e Biennale Internationale d’Art Miniature à Czestochowa en 2008. Les œuvres de l’artiste sont représentées dans les collections du Musée national de Szczecin, en Pologne et à l’Ambassade de la République de Pologne de Canberra.
Jarek Wojcik s’est toujours considéré comme « storyteller », un conteur. Une grande partie de son œuvre s’inspire directement des souvenirs de son enfance en Pologne, de ses fréquents déplacements en Europe, et plus généralement de sa vision et de ses réflexions sur la vie.
Le musée – temple des temps modernes.
Pour cette série, « Museum Series », Jarek Wojcik a cherché à mettre l’accent sur le rôle du musée dans notre société comme espace de la « rédemption collective du temps perdu », comme cadre exclusif pour raconter des histoires. L’artiste insiste sur ce qui relie l’objet et le musée. Il réinvente le musée dans l’ambivalence entre la réalité vécue et la fiction, via la reproduction d’un espace imaginaire. Le musée est ainsi représenté comme le lieu de culte des temps modernes.
« La chanson est finie, mais la mélodie s’attarde » (Irving Berlin)
Pour sa précédente série « 21 songs », Jarek Wojcik s’est beaucoup inspiré de la musique de l’Estonien Arvo Pärt. En effet, l’artiste est fasciné par la capacité de Pärt à construire un espace dans ses compositions, Wojcik voit alors une corrélation entre ce compositeur « pictural » et ses propres préoccupations thématiques et techniques. En effet, Pärt utilise dans ses œuvres des silences, espaces, et pauses qui donnent à l’auditeur des moments précieux de réflexion, un certain répit temporaire, (La Tabula Rasa – Arvo Pärt). Jarek emploie une utilisation similaire de l’ombre de la lumière dans ses compositions, invitant ainsi le public à se questionner sur la nature de ses compositions.
Pour en savoir plus, rendez vous sur le site de l’artiste.